PS: Dernière mise à jour de ce texte commencé il ya plus de dix jours.
Mes vacances se poursuivent. Encore quelques jours avant la reprise de mon activité, ou plutôt de mes activités. Après la semaine Bretonne, que j’ai passée du 27 août au 1er septembre, voici la semaine allemande (5 au 12 septembre). Je viens en effet de passer quelques jours outre-rhin. Avec en prime, ma présence au mariage d’un pote (qui est aussi le parrain de mon fils) à Munich en Bavière le samedi 8 septembre. Un mariage fort agréable, où la mariée átait belle, les invités souriants et tout le reste (Eglise, soirée dansante) fort réussi également. Je le dis parce que c’est vrai en plus. Et puisque tout le monde dit pareil en…pareille occasion.
Pendant ce séjour de l’autre côté du Rhin donc, je n’ai eu de cesse de penser à ma semaine bretonne (plus particulièrement Beignon, petit village de la commune de Guer). Ah quelle semaine? Quel temps agréable? Quel beau moment? L’un de ces moments que l’on voudrait voir éternel; Qu’il dure ad vitam aeternam; Tellement il est beau. Ce moment était tellement agréable qu’à certains instants, je me suis même mis à invoquer la phrase du poète Lamartine, (« Oh temps suspend ton vol; et vous heures propices, suspendez votre cours », afin de la faire mienne et qu’elle s’adapte à moi. Mais je n’en ai eu que l’illusion; une belle illusion néanmoins.
Je devine que certains se demanderont pourquoi cet éloge subliminal à ce séjour; je suppose aussi que la curiosité d’autres personnes encore voudra les pousser à me demander « qu’est-ce-qui t’a plu autant en Bretagne? » « Quest-ce-qui t’a autant marqué? ». En guise de réponses, je dirai ceci: J’ai découvert une région aux paysages agréables, dans sa variété (montagne ou plutôt colline, mer, espace vert…). Une région qui me rappelle ma région d’origine du Moungo, et plus particulièrement, de Nkongsamba au Cameroun. Une région/ville de collines, de montagnes, au paysage vert, sans la mer, ni le fleuve; mais avec une histoire, une identité et cette culture de l’ambition et de la découverte qui a fait la rénommée des « enfants de Nkongsamba ». En résumé, sur le paysage donc, la Bretagne m’a plongé dans mon enfance, et c’est avec autant plus de plaisir que j’ai savouré ces paysages que, le mien originel (celui du Moungo et de Nkongsamba donc) me manque déjà. Presque dix (10) ans que je l’ai quitté. Après y avoir vécu vingt ans.
Outre le paysage, j’ai découvert en Bretagne, des gens sensibles et attachants. Des gens au sourire facile. Certes ils aiment « faire la fête »; cette epression signifiant essentiellement « s’empifrer » de bière, de café, de vin, de clopes… Personnellement, je n’ai pas été marqué positivement par cette façon de vivre, qui m’est apparue davantage comme une inclination dangereuse vers l’alcoolisme, le simplisme, la grivoiserie… bref dans une « sale situation ». En voyant la frénésie avec laquelle certains empilaient les clopes par exemple, j’ai eu mal à mes poumons, pour ne pas dire les leurs. Ma gène n’a qu’accru quand je me suis rendu conpte que, presque tous ceux que j’avais rencontré, sans exception (garçons comme filles) se livrait allègrement à ce petit sport favori local. Néanmoins, pour atténuer mes idées, j’ai alors pensé que, peut-être y’avait-il dans cette attitude une espèce de thérapie collective, pour chasser un certain spleen ou tout autre morosité ambiante. Et que, cet amour pour les »bouffées de fumées » et autres « molécules de la joie » était au final un passe-temps.
Pour tenter de bien comprendre l’affaire, je suis sorti de mon malaise secret pour demander à mon hôte ce qui explique ces habitudes. « C’est un peu la façon de vivre du coin, les coutumes de chez nous, tu sais? » m’a t-elle répondu si simplement et presque de manière narquoise. Cette réponse était bien entendu loin de me satisfaire. Mais je n’en ai pas demandé plus, préférant, dans mon coin, observer attentivement ces habitudes et attitudes. Au fur a mesure des jours, ma gène fut moins grande. Avec le temps, je « comprenais » ces agissements et, même, je me suis fais une raison de m’en accomoder. Il faut dire que j’avais pas d’autres choix que de tombre dans cette décision. Toute tentative de réflexion de ma part, contre cette « coutume » était stoppée nette par mes hôtes. Donc, plutôt que de se lancer dans un débats de sourds, je me résolus à me taire et à « supporter ».
Au delà de ce sujet sur lequel je ne me suis pas toujours accordé avec mes hôtes bretons, et où, c’est le moins qu’on puisse dire, je n’ai ni adhéré, ni partagé cette logique de vie, les autres moments ont été savoureux. Bien agréables même. Les discussions sur les sujets d’ordre généraux, les récits de vie de mon hôte principal, la visite chez certains de ces patients (eh oui, elle est infirmière), la balade à Ploermel ou je vis (vite fait) la statue de Jean-Paul II, et d’autres moments encore furent des instants très riches en émotions et forts d’enseignements.
C’est en grande partie pour ces derniers instants cités que, je souhaite y retourner. J’attendrai certainement une nouvelle invitation. Et j’espère qu’elle arrivera bientôt. Le souvenir de la semaine passée il y a peu est encore vivace et je veux pouvoir attiser la flamme d’amour pour cette région qui est née à cette occasion. Et, s’il en est besoin, poser les jalons d’une visite plus régulière pour plus tard, à défaut d’une installation définitive. Tout c’est est encore utopique. Un rêve. Soit. Mais un rêve dont je ferais des efforts pour qu’il devienne réalité. Merci Tiph de m’avoir fait visiter cette région et de m’avoir donné envie d’y revenir.
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