Tout est donc terminé ce soir. La 26e Can s’est achevé au Ghana avec le Sacre de l’Egypte. La sélection en rouge et blanc a dompté les Lions du Cameroun par un but à zéro, but marqué par le milieu Mohamed Abou Treika à moins d’un quart d’heure de la fin du match.
L’Egypte empoche avec cette victoire sa 6e Can, et distance son adversaire du jour de deux longueurs au palmarès des lauréats de cette compétition. En outre, les Pharaons se succèdent à eux-mêmes, et par la même occasion, succèdent au…Cameroun, qui est la dernière sélection à avoir remporté le trophée deux fois de suite (2000 et 2002). L’entraîneur égyptien est quant à lui le deuxième entraîneur à avoir gagné la compétition deux fois de suite après un entraîneur ghanéen des années soixante (1963 et 1965).
Pour revenir sur la finale d’aujourd’hui, il faut dire que c’est la meilleure équipe du tournoi qui a gagné. Nous avons dit dans les articles précédents que c’était l’équipe la plus accomplie. Son jeu était sûr. Ses prestations, constantes. Et ses victoires, convaincantes. Au contraire, le Cameroun aura toujours le regret d’avoir perdu une finale. La deuxième de son histoire après celle de 1986, toujours devant l’Egypte.
En outre, les Lions indomptables pourront aussi se mordre les doigts d’avoir été battus sur une erreur individuelle de défense. Et cette erreur, elle est à l’actif de Rigobert Song, le capitaine emblématique des Lions. Pour sa septième Can d’affilée, avec un total de 34 matchs joués dans cette compétition (un record), le guerrier camerounais a certainement signé, avec cette erreur, une bien mauvaise sortie en équipe nationale du Cameroun.
Avec son départ (presque annoncé) et aussi celui de quelques autres cadres de cette équipe, c’est plus qu’une défaite que le Cameroun a encaissé ce soir. C’est la dislocation d’un groupe, en fin de cycle, qu’il faudra dès demain recommencer à reconstruire pour affronter les échéances futures. Et notamment la prochaine Can en Angola en 2010, et surtout la Coupe du monde la même année en Afrique du sud. Bon courage à celui qui prendra la succession de Otto Pfister, le très controversé et « dépassé » entraîneur allemand des Lions, dont le mangement durant ce tournoi aura été plus ou moins sujet à caution.
Que retenir finalement de cette compétition qui s’est achevée? En vrac, on dira que l’Egypte, championne d’Afrique a montré qu’on pouvait encore s’appuyer sur un vivier de joueur local, sur une discipline de groupe, et sur une qualité de jeu, pour remporter un trophée majeur. On retiendra aussi que ses poursuivants immédiats (Cameroun, Ghana, Côte d’Ivoire et d’autres) ont montré par moments de belles choses, mais doivent imiter les Pharaons dans leur discipline sportive et extra-sportive pour arriver à gagner à leur tour plus tard.
On retiendra aussi que cette Can a été placé sous le signe du fair-play et du jeu offensif avec 100 buts marqués, avec Samuel Eto’o en meilleur buteur (5 buts). D’autres éléments sont à retenir sur lesquels nous reviendrons dans d’autres livraisons. En attendant, on ne peut que souhaiter un grand bravo à l’équipe nationale de football de l’EGYPTE, CHAMPIONNE d’AFRIQUE 2008.
moi je suis décu pour le cameroun mais c’est la meilleur équipe qui gagne et sur toute la compétition beh l’égypte le mérite.je n’ai pas trop suivi la CAN hormis par tes articles et les journaux.espéront que l’année prochiane le cameroun soit à la hauteur d’une finale.