Que faire des sans-papiers en France? La question peut paraître provocante pour certains, et pour d’autres, sans intérêt Mais la réapparition dans l’actualité (à la faveur de la grève d’un millier de travailleurs clandestins à Paris et dans sa région) et le débat politique et publique de ce sujet ces derniers jours montent bien que, les Sans-papiers sont un problème dont il faut s’occuper sérieusement aujourd’hui, afin de ne plus le voir ressurgir tous les 6 mois, et précisément le plus souvent à la veille ou au lendemain de scrutins électoraux. Comme une vieille rengaine ou un épouvantail qu’on agite, à dessein, pour rassurer un certain électorat.
Au sujet de la dernière « affaire » en date sur les sans-papiers, le gouvernement, Président de la république, premier ministre et ministre de tutelle en tête se sont prononcés de manière catégorique pour une « régularisation au cas par cas » de ces travailleurs clandestins qui demandent un titre de séjour afin de sortir de la clandestinité. D’autres leaders politiques de Droite comme de Gauche les ont suivi dans cet argument. Mais espère t-on qu’après avoir étudié (et régularisé?) au « cas par cas » la situation des quelques 900 individus clandestins en grève ne ce moment, on aura solutionner le problème des sans-papiers en France alors qu’on estime leur nombre total à « 200 000 à 400 000?
Certainement que non. Régularisé 1000 travailleurs clandestins nous parlons bien de travailleurs, et pas d’assistés ou autres délinquants) est une solution à courte vue et totalement improductive aussi bien pour la France, que pour les individus en question. Avec quels moyens (techniques et financiers) va t-on expulser ce contingent, si on ne se résout pas à les régulariser un jour ou l’autre (même sous conditions)? Quels pays d’origine (africain notamment) acceptera de signer des laisser-passer pour 2000 ou 5000 personnes à réadmettre sur son territoire alors même que ces personnes sont un poids en moins voire un soutien financier considérable pour l’économie du pays? Quel réseau éducatif ou petit patron, ou voisin du quartier…restera sans voix quand on devra rapatrier soit l’élève, soit le salarié, soit le voisin bien intégré?
L’administration et les politiques responsables devraient se poser ces questions et d’autres encore pour comprendre combien peut être difficile l’entreprise de vouloir « renvoyer tous les clandestins chez eux ». Ainsi, la solution du « cas par cas » prôné par tous en ce moment, pour sortir de la crise des sans-papiers de la restauration et du bâtiment en grève est insuffisante pour résoudre à terme le problème général des sans-papiers en France. Que faut-il faire? Demanderont certains.
Il faut se mettre à l’évidence que, une régularisation plus importante (je ne parle pas de MASSIVE, puisque le mot semble en effrayer certains) est certainement la solution la plus cohérente et efficace aujourd’hui et demain. Pour cela, il faut que les politiques et les médias expliquent que le « fameux appel d’air » qu’ils présentent comme une conséquence des régularisation de grande ampleur est un LEURRE, si ce n’est tout simplement un chiffon rouge qu’on agite pour effrayer les moins informé. Y a t-il eu, plus qu’ailleurs, une ruée d’étrangers en Espagne et en Italie ces derniers mois, alors qu’ils ont régularisé respectivement 700 000 et 500 000 (soit plus du nombre total de clandestins en France) personnes il y a deux ans? Pour qu’il y ait « appel d’air » il faudrait également qu’il y ait des possibilités d’entrées dans ces pays; mais sait-on quel parcours du combattant les candidats à l’émigration dans un pays européen doivent braver aujourd’hui? Il faudrait surtout qu’ils finissent par admettre que les immigrés sans-papiers sont des travailleurs comme tous les autres et que le fruit de leur travail profitera davantage à la France qu’à leur pays d’origine. De ce fait donc, c’est une chance de les régularise dans cette optique.
Sinon, il faudrait alors mettre fin à l’hypocrisie actuelle qui les laisse vivre sur place, payer des impôts, bénéficier gratuitement de quelques services de première nécessité (aide médicale et de transport par exemple), alors même qu’ils sont dépourvus de toute reconnaissance officielle que viendrait matérialiser un titre de séjour. Il faut aussi dire qu’un clandestin régularisé est désormais « contraint » de travailler, de se déplacer aussi sans crainte, et même…de retourner dans son pays, en vacances ou pour s’y réinstaller. Ce fut le cas des portugais qui débarquèrent en France dans les années 50, 60, 70; beaucoup repartirent dans leur pays après y avoir construit des maisons pour leur retraite. Les clandestins d’aujourd’hui, majoritairement africains et chinois, le ferait sans aucun doute également, s’ils avaient la garantie qu’ils pourraient travailler en toute légalité.
Salut
je suis africaine et je suis en afrique sincerement vous n’avez rien à faire en europe ,les blancs ont tout fait pour nous aider ,ce st nos chefs d’etat qui ne sont pas organisès de grace ,rentrez en afrique .
sincerment les blancs ont tout fais pour une afrique meilleure