C’est l’évènement planétaire de ce jour. Et sans doute des jours à venir. Barack Obama a remporté l’élection présidentielle américaine et devient ainsi le 44e président des USA. Jamais avant, Election américaine n’avait suscité autant d’enthousiasme, tant à l’intérieur du pays, que dans le monde entier. Ceci, en grande partie à cause ou grâce à Obama. Sa personnalité, digne d’une star d’Hollywood a transformé cette présidentielle (d’abord la campagne interne des démocrates, puis la campagne nationale) en long conte de fées. Le conte s’est bien achevé. Pour lui, pour ses camarades démocrates, pour ses nombreux sympathisants…
« OBama Président » donc. C’est l’expression qui sera à la une des principaux quotidiens du monde entier ce matin. Dans les chaînes de radio et télé, l’heure est aussi à l’obamania depuis que les médias américains ont donné l’estimation presque définitive de sa victoire. On aura donc Obama à toutes les sauces, dans tous les cadres, et à chaque instant de la journée.
Mais Obama, pour moi, ne reste que le président des USA. Et, en tant que tel, n’aura d’influence directe que sur ce pays. Lors de la campagne interne, j’ai exprimé dans un texte ici même mes réserves sur son programme politique, notamment sur les enjeux économiques et de santé publiques. Bien plus, j’ai même essayé de m’inscrire à contre-courant de la frénésie générale à son sujet. J’ai aussi invité à se méfier du « symbole » et des autres arguments du genre « ce sera le premier noir… » Je dois avouer que, son mérite, c’est d’avoir su mobiliser des millions de personne sur son nom, sur sa personnalité.
Mon fils de 3 ans le reconnaît à la télé et prononce distinctement son nom, avec une joie non feinte. Pour lui, comme pour tous les nombreux militants et sympathisants, la victoire d’Obama est le cadeau de noël qui est arrivé. Congratulations Mr Président.
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